Publié dans Société

Coronavirus - Enfin, les enseignants-chercheurs malagasy s’expriment !

Publié le vendredi, 27 mars 2020

Quand les enseignants-chercheurs malgasy se mobilisent, c’est toujours pour des revendications. Cette fois-ci, ils réagissent pour une bonne cause, c’est-à-dire qu’ils contribuent actuellement aux recherches scientifiques afin de préserver la santé de la population face au coronavirus. Bien avant que la pandémie ait touché la Grande île, ces scientifiques malagasy ont déjà fait travailler leurs méninges. Et actuellement, ils proposent des solutions qui pourraient bien être efficaces. Hier, lors d’une conférence de presse, des enseignants-chercheurs de la Faculté des sciences, membres actifs du laboratoire de chimie des substances naturelles, chimie organique et biologique, ont partagé des astuces de remèdes  naturelles afin de renforcer les défenses immunitaires. 
Le Professeur Rasoanaivo Herilala Léa, enseignant-chercheur en mention Chimie, pour sa part, a évoqué une formule à base de feuilles de mûrier. « Pour obtenir une infusion, vous prenez trois feuilles, de préférence cueillies avant le lever du soleil. Ne pas oubliez de les nettoyer. Après, vous les faites passer dans de l’eau bouillante entre 80 et 90 C° pendant environ 10 à 15 minutes », explique-t-elle. Et d’ajouter que cette plante médicinale renferme des protéines, de l’huile et du sucre. Elle répare également les cellules avec les Zinc et Calcium. Outre les vitamines C et Pro A, les fibres qui y sont présentes aident surtout à la bonne digestion.
Quant à Razafiarimanga Zara, une docteure de la mention Biochimie fondamentale et appliquée, elle a conseillé sur l’amélioration de la santé et du bien-être à partir du gingembre et du « Ravintsara » pour les Hautes terres et du « Mandravasarotra » pour la partie Ouest. « Ces éléments contribuent à la destruction des microbes à travers une aéro-diffusion. Les recherches  en laboratoire ont révélé qu’il suffit de prendre quelques tiges  et de les pilonner pour ensuite les faire bouillir dans 3 litres d’eau à feu moyen. Ensuite, il faut fermer toutes les zones entrouvertes pour laisser circuler la vapeur dans toutes les pièces », avance-t-elle. 
Une autre scientifique a proposé également une astuce pour garder la forme. « Trempez les pieds dans de l’eau chaude tout en bien enveloppant le corps. Vous pouvez rajouter de l’eau jusqu’à ce que vous dégagiez des sueurs. Mais il faut quand même attendre 10 à 15 minutes après cette étape avant d’en sortir », avance le Professeur Ramavololona perle, spécialiste en Biologie et écologie végétale. 
« Outre la prise de repas trois fois par jour, consommez des aliments colorés qui renferment du fer et du zinc. N’oubliez pas aussi les légumineuses, les brèdes et tant d’autres aliments variés. La vitamine C  présente dans les citrons, oranges ou encore les goyaves, demeure aussi primordiale. Il existe aussi le Spiruline qui est fort en protéine et fer », suggère Rakotondrazafy Jennie, du département Physiologie animale, option Nutrition.
K.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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